Le dernier des Bevilacqua

             

 Christophe

CD Les mots bleus

1974

09:07 

 

Auteur : Jean-Michel Jarre

Compositeur : Christophe

 

Ce titre est extrait de l'album Les mots bleus de 1974 dont ce titre éponyme  fera l'essentiel du succès. On le retrouve aussi dans l'album La dolce vita en 1977 donc encore dans la période la plus florissante en terme de "succès fou"  du "beau bizarre". Mais la légende de Christophe Bevilacqua, italien d’origine, ce n’est pas qu’une romance. Dans ces années là, la fin des seventies, , Christophe a délaissé son look de jeune homme « comme il faut » des années 1960, pour revêtir la panoplie du dandy légèrement décadent chantant d'un air détaché Le Dernier des Bevilacqua ou le tube Señorita. Dans un moment de vide intérieur, de son propre aveu, il dérape alors et tombe pour une courte période dans la drogue. Mais encore et toujours, Christophe fait la musique dont il rêve, celle dont il a envi. C'est ce qu'il chante dans cette chanson  dont il a écrit la musique sur des paroles de Jean-Michel Jarre. Le texte est pourtant autobiographique. On y parle de la banlieue de Rome, de vespa, de jeu et même bien sûr de Ferrari, sa passion, que le succès enfin de retour dans les années 2000 lui permettra d'entretenir encore et toujours. 

Musicalement, cette belle chanson n’est pas sans points communs avec celles qu’il allait livrer 25 ans plus tard, notamment dans  Comme si  la terre penchait.


  Je suis né là-bas, je suis né là-bas Là-bas sous le ciel, sous le ciel de Roma J'ai grandi en bas, j'ai grandi en bas En bas dans la rue, je chantais déjà Mais dans les faubourgs de Rome À 15 ans, il faut être un homme Il n'y avait plus de place chez moi Pour le dernier des Bevilacqua Il n'y avait plus de place pour moi Pour le dernier des Bevilacqua J'ai pris ma Vespa, j'ai pris ma Vespa Je suis allé droit, tout droit devant moi On ne mangeait pas, on ne mangeait pas Tous les jours du mois, ma guitare et moi Alors, pour dîner parfois, je pariais sur n'importe quoi Tout se jouait sur une paire de rois Pour le dernier des Bevilacqua Tout se jouait sur une paire de rois Pour le dernier des Bevilacqua Dans mon complet droit, dans mon complet droit Je marchais comme ceux, ceux de la mafia J'avais une belle voix, j'avais une belle voix Lors de mon premier, mon premier contrat Mais les soirées de gala sont un peu tragiques quelquefois Revendant mes chaussures, ma villa Pour quelques revers au Baccara La vie passait beaucoup mieux comme ça Pour le dernier des Bevilacqua J'ai bientôt 30 ans, j'ai bientôt 30 ans Je fais maintenant la musique que j'aime J'ai bientôt 30 ans, j'ai bientôt 30 ans Et je resterai, resterai le même Long est le chemin qui mène jusqu'à l'ironie suprême Conduisant ma voiture qui sera Coupée façon Pininfarina Je reviendrai peut-être chez moi Chez les derniers des Bevilacqua Conduisant ma voiture qui sera Coupée façon Pininfarina Je reviendrai peut-être chez moi Chez les derniers des Bevilacqua Dans le quartier on chuchotera "C'est le dernier des Bevilacqua" Toute l'Italie ne se souvient pas Des enfants du faubourg d'autrefois Il ne restera bientôt que moi Que le dernier des Bevilacqua Toute l'Italie ne se souvient pas Des enfants du faubourg d'autrefois Il ne restera bientôt que moi Que le dernier des Bevilacqua Ma l'estate senza te Non è possibile per me Le scriverò nel cuore mio L'amore diventerà blu Il silenzio immobile, il silenzio Il silenzio


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