Variations sur Marilou



 
Serge Gainsbourg
 CD L'homme à tête de chou
 1976
 7:33
 
  
 
 
 
 
Auteur : Serge Gainsbourg
Compositeur : Serge Gainsbourg
 

Variations sur Marilou est une chanson qui met en scène  Marilou, personnage-Lolita qu’on retrouve dans d’autres chansons du Maître. Ici, elle se livre, pendant plus de 7 minutes 30, à un acte d’onanisme débridé, "Dans son regard absent Et son iris absinthe". Elle provient de L'homme à tête de chou, ce disque devenu culte sur le tard après avoir été un échec total à sa sortie (certifié 100 000 ventes sept ans après sa sortie ).  “C’est la sculpture qui m’a donné l’idée de l’album. J’y ai trouvé quelque chose de fou, de cinglé, d’agité du bocal”, explique Gainsbourg lors d’une interview aux Inrockuptibles en novembre 1989. Cette chanson de Serge malgré tout son charme et en regard du sujet traité peut prêter le flanc a la recherche du sensationnel et du médiatique. C’est probablement un peu vrai, d’autant que ce texte comme quelques autres n’est peut-être pas aussi pointu que certains autres du même auteur. Un peu de facilité Serge, qui avez retourné votre veste quand vous vous êtes aperçu qu’elle était doublée de  vison. Mais pour certains, il reste le plus beau texte de cet obsédé textuel... Peu de temps avant son décès Alain Bashung avait repris cette album dans le cadre d'un spectacle de ballet sur ce thème.

 




Dans son regard absent et son iris absinthe
Tandis que Marilou s'amuse à faire des volutes de sèches au menthol
Entre deux bulles de comic strip
Tout en jouant avec le zip de ses "Levi's"
Je lis le vice et je pense à Carol Lewis
Dans son regard absent et son iris absinthe
Tandis que Marilou s'évertue à faire des volutes de sèches au menthol
Entre deux bulles de comic strip
Tout en jouant avec son zip
À entrebâiller ses "Levi's"
Dans son regard absent et son iris absinthe dis je
Je lis le vice de baby doll
Et je pense à Lewis Carroll
Dans son regard absent et son iris absinthe
Quand crachent les enceintes de la sono lançant
À cor de cartes et de quintes
Tandis que Marilou s'esquinte
La santé, s'éreinte
À s'envoyer en l'air
Lorsqu'en un songe absurde Marilou se résorbe
Que son coma l'absorbe en pratiques obscures
Sa pupille est absente, et son iris absinthe
Sous ses gestes se teintent extases sous jacentes
À son regard le vice donne un coté salace
Un peu du bleu lavasse de sa paire de "Levi's"
Tandis qu'elle exhale un soupir au menthol
Ma débile mentale perdue en son exil physique et cérébral
Joue avec le métal de son zip et la taule de corail apparaît
Elle s'y coca colle un doigt qui en arrêt au bord de corolle
Est pris près du calice du vertige d'Alice de Lewis Carroll
Lorsqu'en songes obscurs Marilou se résorbe
Que son coma l'absorbe en des rêves absurdes
Sa pupille s'absente, et son iris absinthe
Subreptissement se teinte de plaisirs sans l'attente
Perdu dans son exil physique et cérébral
Un à un elle exhale des soupirs fébriles parfumés au menthol
Ma débile mentale fait teinter le métal de son zip
Et narcisse elle pousse le vice
Dans la nuit bleue lavasse de sa paire de "Levi's"
Arrivée au pubis, de son sexe corail écartant la corolle
Prise au bord du calice de Vertigo, Alice s'enfonce jusqu'à l'os
Au pays des malices de Lewis Carroll
Pupilles absente, iris absinthe, baby doll
Écoute ses idoles, Jimi Hendrix, Elvis Presley, T-Rex, Alice Cooper
Lou Reed, Les Rolling Stones elle en est folle
Là d'ssus cette narcisse se plonge avec délice
Dans la nuit bleue pétrole de sa paire de "Levi's"
Elle arrive au pubis et très cool au menthol
Elle se self control son petit orifice
Enfin poussant le vice jusqu'au bord du calice
D'un doigt sex-symbol s'écartant la corolle
Sur fond de rock and roll s'égare mon Alice
Aux pays des malices de Lewis Carroll

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